BILLET D'ACTUALITÉ

Les fiches pédagogiques "Parler Maths" - Rencontre avec le Cefil

Au cours du mois de novembre, Réseau Alpha est allé à la rencontre du CEFIL (Centre d’études, de formation et d’insertion par la langue). Membre du réseau depuis 2011, le CEFIL est une association créée en 2009 spécialisée dans les cours de français à destination des demandeurs d’emploi et salariés en insertion, principalement migrants, peu qualifiés et en démarche d’insertion professionnelle. Les cours de français y sont systématiquement complétés par des enseignements d’informatique, de découverte du monde de l’emploi, de repérage dans le temps et dans l’espace ou encore de mathématique/raisonnement logique. 

Depuis sept ans, le CEFIL expérimente notamment des programmes de mathématiques et de raisonnement logique au sein de l’ensemble de ses programmes de formation et constate l’impact de cette action sur les parcours : meilleure confiance en soi, développement du raisonnement logique transféré à l’apprentissage du français, entrées en formation professionnelle plus performantes, et augmentation de l’autonomie dans la vie quotidienne. 

Forte de cette expérimentation et confortée dans la conviction de la place centrale des mathématiques dans l’insertion sociale et professionnelle, l'association termine actuellement son projet de fiches pédagogiques “Parler Maths”. Débuté courant 2019, le projet vise à créer des fiches pédagogiques avec supports de cours, adaptés à un public adulte peu lecteur peu scripteur, pouvant être utilisés aussi bien par des bénévoles que par des formateur-rice-s salarié-e-s, pendant les formations de français ou pour des enseignements dédiés aux mathématiques. 

Pour évoquer ce projet nous avons discuté avec Armelle Petitclerc et Odile Delacroix, formatrices au CEFIL et conceptrices des fiches pédagogiques Parler Maths. 



De quelle manière est habituellement proposé l’apprentissage des bases des mathématiques au sein des formations de français à visée sociale ou professionnelle ? Et comment cet enseignement est-il déployé par le CEFIL en particulier ? 

Odile Delacroix : D’une manière générale, la formation en mathématiques intervient principalement dans les associations qui sont engagées dans ce qu’on appelle le développement des compétences clés, ou la préparation d’examens comme le CLEA par exemple, qui va permettre de valider des compétences de plusieurs domaines directement utilisables en milieu professionnel. C'est généralement à partir du niveau A2 qu'une formation aux mathématique est intégrée aux programmes de formation. En comparaison, au CEFIL nous commençons dès le niveau A1.1. À ce niveau-là les personnes se situent en post-alphabétisation. Le CEFIL a été innovant déjà en ce sens il y a sept ans en affirmant qu’il fallait introduire les mathématiques pour ce public même lorsqu’il n’y a pas d’attentes particulières là-dessus à la sortie de formation. Le but c’est vraiment de pouvoir enseigner les mathématiques de base à tous les publics même à partir d’un niveau débutant à l'écrit. 

Armelle Petitclerc : Nous nous sommes vraiment rendu compte que le développement des compétences en mathématiques et en raisonnement logique favorise une plus grande autonomie chez le public, notamment dans la vie quotidienne : par exemple, pour la gestion du budget, la compréhension de tableaux à double entrée et le traitement de données chiffrées, etc. En fait, il y a de nombreuses autres situations dans lesquelles les compétences mathématiques entrent en jeu sans que l’on s’en rende compte. C’est quelque chose qu'il nous a semblé important à approfondir ; montrer qu’avec un peu d’apprentissage en mathématiques, l'autonomie au quotidien est facilement développée. 

Odile D : Par ailleurs, on peut avoir des difficultés avec la langue, qu’elle nous soit étrangère ou maternelle, et être beaucoup plus à l’aise avec la logique mathématique car c’est encore une forme de pensée différente : il n’y a pas la place à l’exception en mathématique et cela peut vraiment permettre de valoriser l’apprenant-e et de réussir dans ce domaine, cela peut remettre en confiance et désinhiber l’apprentissage pour d’autres savoirs comme celui de la langue. 


Quelle réflexion est à l’origine du projet de fiches pédagogiques Parler Maths ?

Armelle P : Dans de nombreuses structures associatives où les formations en français ont vocation à accueillir inconditionnellement tous types de profils, les cours se focalisent souvent sur le français et sur un niveau débutant. Dans ces formations, on trouve rarement des contenus de mathématiques alors que l'on constate un vrai gain en autonomie lorsqu'ils sont présents. Au sein du CEFIL, lorsque les cours de mathématiques ont été systématiquement intégrés dans les programmes de formation, les formatrices ont dû s’initier à l’enseignement des mathématiques et certaines ont fait comprendre qu’elles étaient inquiètes, et qu’elles ne se sentaient pas compétentes. Il y a la question de la formation initiale des formateur-rice-s salarié-e-s qui entre en jeu ici ; il s'agit la plupart du temps d'une formation en didactique du FLE où les mathématiques ont rarement leur place. Parfois, leur simple évocation provoque une forme d'anxiété pouvant aller jusqu’au rejet du domaine à aborder. C’est une discipline qui peut apparaître comme abstraite et déconnectée de la réalité pour les formateur-rice-s.

Odile D : Nous faisons facilement le constat qu'effectivement d'une part les formateur-rice-s ne sont pas forcément à l’aise avec les mathématiques, mais aussi d'autre part que les ressources pour les enseigner au public du FLI sont quasiment inexistantes. Cela entrain parfois les formateur-rice-s à se rabattre sur des livres d’un enseignement de type scolaire avec un vocabulaire, des exercices et des exemples à destination des enfants. L’origine du projet est là je crois : cette conjonction d’écueils a amené à la volonté du CEFIL de développer un outil destiné aux formateur-rice-s qui ne sont pas forcément à l’aise avec les mathématiques mais qui pourront s’approprier ces fiches pour transmettre un savoir et des connaissances mathématiques à leur public


Quel contenu pouvons-nous nous attendre à trouver dans les fiches qui vont être publiées ?

Odile D: Vingt-trois fiches vont être publiées, chacune d'elle correspond à une séquence. Parfois il est possible de faire la séquence en deux fois car elle est un peu longue, ce qui est alors précisé.
Ces fiches sont regroupées en plusieurs modules construits autour des grands axes des connaissances de bases en mathématiques. Le premier module vise à approfondir la connaissance des nombres en français, c’est déjà une partie importante car c’est loin d’être simple. Le deuxième module traite des quatre opérations. Il propose de nombreux problèmes pour mettre en situation l’usage de ces opérations. Le troisième module concerne la connaissance des différents outils qui vont donner une information numérique mais pas uniquement : les tableaux et graphiques notamment. L'objectif est de connaître ces outils et de savoir les comprendre et les interpréter. Nous creusons aussi les principes de la proportionnalité et les pourcentages. Nous avons également construit un quatrième module autour de la mesure des grandeurs : dans ce module nous avons pensé aux personnes qui doivent savoir mesurer une longueur, peser une quantité ou doser un liquide. Le cinquième module est une approche du vocabulaire pour connaître et pouvoir décrire quelques figures géométriques. 

Armelle P : Nous avons également un module 0 qui apporte des ressources transversales : ce sont des ressources pouvant être utilisées à tout moment par les formateur-rice-s. Parmi ces ressources, on trouve un glossaire regroupant l’ensemble des termes mathématiques présents dans les fiches et des pistes à destination des formateur-rice-s pour aborder le calcul mental. Une troisième fiche du module transversal nommée “Apprendre en jouant”, propose des activités ludiques pouvant être mises en place pour travailler les mathématiques.

Odile D : Ces activités ludiques peuvent intervenir à différents moments de la séance, soit pour la mise en route, soit pour conforter un apprentissage par exemple. L’utilisation du jeu pour l’apprentissage développe la mémoire et la concentration. Au CEFIL, nous mettons souvent en route une séance avec une activité ludique ou qui détend, qui favorise l’esprit de groupe, la dynamique. Ça peut être un jeu d’échange, un entraînement de calcul mental où on bouge avec le corps, cela semble être une petite chose mais c’est une capsule au début de la séance à partir de laquelle on enchaîne avec une situation de la vie réelle, qu’on pose, qu’on essaie de comprendre et de laquelle on déduit des concepts mathématiques. 


On pourra trouver dans les fiches des conseils pour le déroulé des séances et la mise en place des activités ?

Odile D : En réalité, ce sont bien plus que des conseils ! À partir du module 1, chaque fiche pédagogique est en fait composée de trois fiches différentes : une fiche formateur, une fiche matériel et une fiche apprenant.
La fiche formateur va accompagner le-la formateur-rice pas à pas dans la gestion de son cours. Nous y avons indiqué les objectifs de la séance, le public concerné et notamment les pré-requis de la séance, la durée, le déroulé précis, le matériel nécessaire et les modalités d’animation que nous recommandons. Une fiche formateur est assez longue à lire mais nous avons tenu à tout expliciter. Évidemment, il revient toujours au formateur ou à la formatrice de préparer sa séance et de l'adapter, le but n’est pas du tout de lire cette fiche pendant la séance, mais en termes de préparation il n’y a plus grand chose à faire en amont à part lire les fiches. 

Armelle P : Nous avons détaillé pas à pas le déroulé des séances. Nous avons vraiment pensé aux formateur-rice-s qui se sentent peu à l’aise avec cet enseignement. Nous sommes alors allées jusqu’à indiquer les échanges de questions et de réponses pouvant être menés entre le-la formateur-rice et l'apprenant-e lors de la démarche d’explication. Au CEFIL, nous adoptons généralement une démarche inductive dans nos cours, et c’est aussi ce que nous avons fait pour les fiches Parler Maths. Le formateur ou la formatrice ne donne pas la règle d’emblée, il ou elle propose d'abord une phase de repérage, de découverte et de compréhension et de questionnements. Ce sont alors les apprenant-e-s qui sont amené-e-s à découvrir le fonctionnement du concept, et éventuellement à expliciter la règle mathématique associée.
Tou-te-s les formateur-rice-s ne sont pas forcément à l’aise avec cette démarche mais nous avons vraiment voulu appliquer la méthodologie enseignée dans la didactique du FLE à travers l’approche actionnelle qui préconise le déroulement d'une séquence pédagogique selon plusieurs phases : la sensibilisation, la compréhension, la réflexion sur le fonctionnement de la langue, la systématisation et la production.
Nous voulions que les formateur-rice-s ayant une formation initiale de FLE ne soient pas perdu-e-s dans la démarche d'enseignement et dans le déroulé des séquences. Nous avons seulement remplacé certains termes :  la “mise en route” sert de sensibilisation. Comme en cours de FLE, nous proposons une étape de compréhension qui repose parfois sur une piste audio contenant des données chiffrées. Et c'est en ce sens que le français et les mathématiques sont très liés car lorsque l’on développe les compétences de compréhension des apprenant-e-s en leur demandant de repérer les informations importantes dans un document sonore, on ne s’éloigne pas beaucoup du FLE. Après l'étape de compréhension, nous proposons une étape de réflexion sur une ou plusieurs notions mathématiques puis une étape de systématisation dans laquelle sont proposées des exercices pour que les apprenant-e-s puissent se familiariser avec la notion étudiée et commencer à acquérir des automatismes. Enfin arrive l’étape d’application qui renvoie en FLE à la phase de “production” : il s'agit de permettre à l’apprenant-e de réinvestir toutes les notions abordées pendant la séance pour résoudre une situation qu’il-elle pourrait rencontrer dans la vie courante.
La fiche formateur se termine toujours par un bilan qui récapitule les informations à retenir. À la fin de la fiche, il y a également des pistes pour aller plus loin ainsi qu'un corrigé des exercices de la fiche apprenant associée. Dans les fiches formateurs, nous avons voulu mettre valeur des points de vigilance sur des questionnements que les apprenant-e-s peuvent soulever et donner des informations qui permettent d'y répondre. 

Odile D : Ensuite, il y a la fiche matériel qui vient en appui à la fiche formateur, puisqu’elle est aussi à destination des formateur-rice-s. Nous avons regroupé tout le matériel nécessaire à la séquence : les éléments à découper et à distribuer aux apprenant-e-s. Nous avons également précisé des petits points de vigilances pour faire gagner du temps, par exemple lorsqu'il vaut mieux imprimer uniquement en recto, lorsqu’il faut imprimer en couleur, etc. Nous avons vraiment fait en sorte d’être les plus précises possible.

Armelle P : Enfin, il y a la fiche apprenant qui comporte la série d’exercices proposée à l’apprenant-e à un moment de la séance. Cette série d’exercices arrive généralement à l'étape 4 (étape de systématisations), lorsque les apprenant-e-s s'entraînent et systématisent ce qui a été appris. Nous proposons divers types d’exercices : des exercices où l'apprenant doit entourer, relier, écrire, compléter, remettre dans l’ordre ou calculer, etc. Nous avons souvent ajouté des encadrés de rappel au début des fiches apprenant pour laisser aux apprenant-e-s une trace écrite des explications apportées au cours de la séance.


Concrètement quels sont vos conseils pour favoriser l’enseignement des bases des mathématiques avec un public débutant en français ?

Armelle P : Les fiches sont destinées à un public qui n’est pas complètement débutant en français. Cet outil s'adresse à des formateur-rice-s qui reçoivent un public ayant déjà quelques compétences orale, il faut que la communication soit possible. Le projet s’appelle “Parler Maths”, c’est un jeu de mots : “parler” comme référence évidente au verbe "discuter", et au groupe prépositionnel “par les” dans le sens "par l’intermédiaire de". Nous avons beaucoup axé ces fiches sur le vocabulaire et l'acquisition du langage des mathématiques car nous pensons que les apprenant-e-s peuvent aussi progresser en français en diversifiant l'apprentissage.

Odile D : Les apprenant-e-s peuvent ne pas maitriser complètement la lecture, dans ce cas les formateur-rice-s pourront lire les consignes aux apprenant-e-s, l’important reste que la personne comprenne. Dans ces cas-là, il faut axer la séance sur de la compréhension, par l’oral ou par le jeu, travailler à partir de situations qui aboutissent à un peu de calcul ou à la manipulation de notions mathématiques. Et puis, encore une fois, il ne s’agit pas de revenir sur les basiques scolaires des mathématiques, par exemple nous n'avons pas envie de faire apprendre par cœur aux apprenant-e-s des tables de multiplication, nous préférons plutôt faire comprendre la logique de l’opération puis amener les apprenant-e-s à trouver la solution grâce à une calculatrice. Nous ne sommes pas "à l’école" et, guider les personnes vers plus d’autonomie, c’est aussi leur apprendre à utiliser les moyens techniques que nous utilisons nous-mêmes au quotidien.
Pour revenir sur la question du niveau oral des apprenant-e-s, je voudrais ajouter aussi que pour certaines personnes il est primordial en termes d’insertion professionnelle d’avoir tout autant des compétences en mathématiques que de détenir le vocabulaire des mathématiques, notamment s’ils sont ensuite orienté-e-s vers des formations professionnelles où on ne revient pas forcément sur ce vocabulaire pourtant assez particulier.
Beaucoup de nos apprenant-e-s ont des notions de calculs par leurs expériences professionnelles passées par exemple lorsqu’ils-elles ont été commerçant-e-s ou agriculteur-rice-s dans leurs pays d’origines. C’est très important de donner le vocabulaire qui va leur permettre d’exprimer ces expériences et de les valoriser. Cela permet tout simplement de formaliser les compétences inconscientes que les personnes acquièrent par leurs métiers, leurs expériences de vie. Cela les valorise et c’est gratifiant. Pour l’accès à la qualification professionnelle et à l’emploi, les connaissances et compétences visées par nos fiches Parler Maths sont primordiales notamment pour passer des tests psychotechniques par exemple, ou pour effectuer des calculs simples essentiels à certains métiers. 


Avez-vous mis en place une phase d’expérimentation de vos fiches pédagogiques ?

Armelle P : Il y a eu deux choses. La création des fiches en elle-même repose sur nos précédentes expériences d’enseignement des mathématiques. La base de notre réflexion a d’abord été de réaliser un retour réflexif sur les cours que nous donnions. Nous nous sommes aperçues que nous revoyions souvent les mêmes points, que nous refaisions souvent le matériel parce que nous ne l’avions pas normalisé, et donc que les cours n’étaient pas assez formalisés. Nous avons commencé à beaucoup écrire, à reprendre nos déroulés de cours et à les rédiger plus en détails. Habituellement, dans les fiches pédagogiques ou les déroulés, il y a les grandes lignes, les objectifs du cours, et la description de quelques activités. Mais dans le projet Parler Maths, nous voulions vraiment créer un outil pour accompagner pas à pas d’autres formateur-rice-s, avec des explications précises sur ce qu'ils doivent dire ou faire.
Ensuite effectivement nous avons voulu tester les fiches, déjà par nous-mêmes dans nos propres cours, mais aussi par l'intermédiaire des formatrices du CEFIL (qui ne faisaient pas partie du projet) et de notre partenaire, la SCOP Langues Plurielles dont les formateur-rice-s ont testé notre outil au sein de leurs formations. Grâce à toutes ces personnes, nous avons pu avoir des retours sur ce qui fonctionnait bien ou moins bien, des suggestions, des corrections à apporter, et cela nous a beaucoup aidées.
Il est vrai que cette phase d’expérimentation est arrivée en même temps que le premier confinement, et nos tests ont été écourtés car il a été difficile pour les formatrices d’adapter les fiches à un enseignement 100% à distance alors qu'elles avaient déjà basculer beaucoup d'heures de cours de français en distanciel. En tant que formatrice et conceptrice, j’ai pu le faire plus facilement, car j'étais déjà familiarisée avec les fiches et j'avais les éléments en tête. Cela n’a pas été sans concessions car on ne peut pas tout faire à distance, mais avec de l’organisation et les bons outils numériques, on peut tout de même réussir à faire beaucoup de choses.


On a hâte de pouvoir les consulter, pour quand est prévue la publication des fiches ? Imaginez-vous déjà une suite à ce projet ?

Odile D : Nous allons diffuser les 23 fiches en deux temps. Dans un premier temps, la publication des modules 1, 2 et 3 est prévue fin décembre avec le Livret de présentation, qui sert de mode d’emploi des fiches “Parler Maths”. La deuxième partie, c'est-à-dire les modules 0, 4 et 5, sera ensuite diffusée avant la fin du mois de janvier. Tout cela sera en téléchargement gratuit sur le site internet du CEFIL. 

Armelle P : Dans un premier temps, nous avons prévu de participer à la promotion des fiches pédagogiques, puis nous allons sûrement organiser des webinaires avec les CRI des différentes régions pour présenter les fiches et expliquer leur organisation (un Webinaire Doc en Stock est déjà programmé le 12 mars 2021). Nous imaginons aussi dans un second temps organiser des formations de formateurs autour de ces fiches, notamment à destination des associations qui fonctionnent avec une grande partie de bénévoles, pour présenter la démarche d'enseignement et aider à l'appropriation et l'utilisation des fiches. 

Odile D : Ensuite pour un horizon encore plus lointain, on peut imaginer compléter le travail en développant de nouvelles fiches complémentaires qui concerneraient des notions plus poussées, qui s'orienteraient vers la remise à niveau en mathématiques. Nous n'en sommes pas du tout à cette étape pour l’instant, cela dépend de beaucoup de choses et ce n’est pas la priorité actuellement, mais si nous avons la possibilité de le faire, cela pourrait être une bonne idée. 


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