Le site en françaiS au pluriel a été réalisé en complicité avec Figures libres et se trouve hébergé par la TGIR Huma-Num à l’adresse https://www.enfrancaisaupluriel.fr/
Il s’agit à la fois d’une vitrine et d’un moteur pour une recherche perpétuelle, à laquelle chacun·e est convié·e à participer. On y entre par trois entrées principales : la bibliothèque, les fiches-outils pour ateliers de FLE et la galerie numérique. La bibliothèque contient l’ensemble des textes littéraires qui servent d’impulsion au reste de la réflexion. Pour les consulter, trois options sont proposées : on peut se promener dans une arborescence, consulter les noms des auteurEs par ordre alphabétique ou encore lancer des paquets de cartes de façon aléatoire sur la table de jeu de l’écran.
À partir de chaque texte de départ, on peut naviguer dans une galaxie d’autres textes, d’images, de vidéos et d’hyperliens qui entrent en composition.
Lorsqu’elle est complète, chaque galaxie est composée d’une lecture rapprochée (bleu), d’une réflexion théorique (jaune), d’un texte critique (orange), d’une expérience sensible (marron), d’une constellation en écho (violet), d’une fiche-outil de désapprentissage (rouge) et d’une création numérique (vert).
L’ensemble des fiches-outils de désapprentissage compose une entrée spécifique. Cette partie est la plus explicitement pédagogique du site, et s’adresse en particulier aux personnes qui voudrait apprendre, enseigner, partager en français au pluriel.
De leur côté, les créations numériques sont exposées dans une galerie qui fonctionne comme un musée virtuel. On peut s’y repérer à l’aide d’une carte, qui situe l’ensemble de ces œuvres. Chacune a été commandée à unE artiste et composée spécifiquement pour ce site, en prenant son impulsion dans la lecture de l’un des textes de départ. Comme au musée, des cartels donnent les éléments descriptifs de l’œuvre et des auteurEs – il est toujours possible de remonter au texte de départ. Le musée expose ainsi des œuvres sonores, vidéo, numériques, textuelles, graphiques, typographiques dont le point commun est de continuer le travail d’étrangement en français au pluriel amorcé par les textes littéraires. C’est une manière de montrer que ces derniers ne sont pas réservés à quelques spécialistes, cantonnées dans les limites d’une lecture experte mais se trouvent au contraire mobilisés et réactivés de mille manières.